The Soft Moon, c’est une histoire qui dure pour moi, depuis la sortie du 1er opus homonyme sorti en 2010 (et pas « éponyme » t’as vu OUI j’y tiens, « eponymous » en anglais n’est pas synonyme d' »éponyme » en français. Merci.)
Le post-punk / noise de Luis Vasquez s’écoute fort, très fort même. The Pain, Choke, Burn, It Kills, sont autant de titres ô combien joyeux qui dévoilent l’univers sobre et tortueux du leader du groupe, tête pensante qui crache son mal-être à travers aussi bien les sonorités metal indus post punk shoegaze que des paroles exutoires – ci-contre un extrait des paroles de It Kills :
I crave I need It kills I can't break the fall I've cried so long It kills I can't break the fall
Le gus envoie aussi sur scène, et a donné un concert pour ma meilleure Saint Valentin jamais le 14 février dernier. Je me souviens du mémorable Far (« Take me far away, to escape myself« ), mais le morceau du dernier album qui manquait le plus à mon sens, était justement It Kills.
Clairement dans mon top album 2018, je ne disais pas ceci à sa sortie, mais force est de constater qu’il reste. Et FORT.