Voici mon coeur, vidé

[Rêve] See the inside of me

Content Warning : intestins kink NSFW subspace

Ça n’était pas moi sur ce lit. Ou plutôt, cette table de massage, ou de docteur, ou de… viviscection ? Blonde, les cheveux longs, hébétée par la montée de la domination faite sur elle, elle ne bronchait pas. Pourtant, le spectacle ne donnait envie que de hurler, de crier, que l’on soit acteur·rice ou spectateur·rice : rien n’était normal ici.

Mais elle croyait en son Maître.

Il l’avait vidée.

Littéralement.

Ce nouveau kink à la mode, de sortir ses organes, dans un état de soumission suprême, était donc réel. J’en étais témoin.

Je me retrouvais face à elle, et son Maître, et je n’étais ni épouvantée par le spectacle qui s’offrait à mes yeux, ni effrayée, que ce soit par l’incongruité de cette nouvelle posture face à moi, ou le dégoût que ceci pouvait représenter à tout individu commun.

J’étais comme un flic, j’enquêtais, et suivais ce couple, pour le comprendre.

De sa culotte, dépassaient son vagin, son utérus, propres, pas une goutte de sang ; mais en plus, son estomac, son pancréas, ses intestins grêles sortaient de sa bouche, propres. Les intestins étaient verts fluo, limite fluorescents, et étaient posés sur sa poitrine, qui était couverte de son bustier en dentelle fine noire. Son cœur sortait aussi, posé à côté d’elle sur la table. Pas rattaché à son corps, mais des artères et veines, d’où ne sortait aucune goutte de sang, l’ornaient.

Car on ne voyait pas son corps, pas sa nudité, mais juste ce qui la composait.

Et elle paraissait apaisée, douce, ravie, quoique shootée : l’effet du subspace. Elle vivait, et ses organes aussi, mais hors d’elle.

Son Maître précisait la position des organes, en douceur, me parlait doucement, expliquait, et semblait ravi que je comprenne.

Et moi, je trouvais la couleur de son intestin choquante, mais pas le reste.

Je crois que j’enviais sa position : elle aimait être dépecée, et était sereine de sa posture, elle subissait en connaissance de cause, et savourait autant que son bourreau, qui n’en était un que pour celleux qui ne comprendraient pas pourquoi c’était, contre toute attente, tellement doux.

Partage ma prose !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *