Jozef van Wissem, ou le luth du premier concert de 2022

Rapide review de mon permier concert de 2022 avec Jozef van Wissem. Si si, vous connaissez son luth !

Jozef en janvier

Souvent, les mois de janvier sont légers en terme de concert, notamment à Paris. Les groupes ne tournent pas ou peu, c’est une période morose et de repos loin de nos salles préférées.

Donc, je suis étonnée de découvrir Jozef, en ce 19 janvier, alors que non seulement le mois ne s’y prête pas, et en plus, la situation sanitaire interdit les concerts debout, et donc 99% de ce à quoi j’assistais dans le « monde d’avant qui ne reviendra pas haha ».

La luth de Only lovers left alive

Je ne le connaissais pas, Jozef. Maud m’en parle, je file découvrir l’artiste sur Youtube, et aux premières notes « Oh purée mais oui bien entendu ! »

Car vous le connaissez aussi : Jozef van Wissem a remporté, en 2013, la meilleure musique originale pour la bande originale du film Only lovers left alive, de Jim Jarmusch. Donc, les premières notes de luth ici, de Our hearts condemn us, vous sont peut-être familières :

Et c’est à Montreuil, au Théâtre Thénardier, que nous nous retrouvons, entre ami·es, en ce mardi soir pluvieux. Nous serons tout au plus 150 personnes dans cette salle, où nombre de personnes oublieront de remettre leur masque (pourtant obligatoire) après avoir siroté une bière chaude en canette (bien trop bruyantes, ces canettes, ça nous a un peu gêné·es, pour rester poli…).

Première partie étrange avec Lacustre, qui derrière son PC bidouille du son qui met trop de temps à monter. Mais il arrive à nous plonger dans une lente léthargie drone avec son calme olympien. Soit.

C’était beau…

Puis Jozef arrive, 21h15, la soirée soit se terminer à 22h tapantes, vite vite, son luth, vite vite, le son plus fort, encore plus fort. On entend ses doigts glisser sur toutes ces cordes, et vite vite les corps dodelinent sur les fauteuils fatigués du théâtre.

Jozef est beau, tout de noir vêtu, son bracelet clouté au bras gauche, sa croix si brillante au cou, il a une aura de rock star, avec son luth, et les applaudissements chaleureux après chaque morceau confirment cette impression : le luth est rock’n’roll dans ses bras, sous ses doigts, avec sa voix.

Après 45 minutes, il sort de scène sur un « bonne nuit » (on croit avec compris ceci)… Mais pour mieux revenir pour un ultime morceau, et nous enchanter encore un peu.

Merci Jozef.

Jozef van Wissem sur la scène du théâtre Thénardier, 19 janvier 2022.
Jozef van Wissem sur la scène du théâtre Thénardier, 19 janvier 2022.

Live reviews d’avril, avec Anna Calvi, Shannon Wright, TRNA, Rendez-vous, Brutus…

Peu de concerts dans nos salles préférées, l’actu s’y prêtant peu selon mes goûts. Shit happens. (Seulement 9 groupes vus, petite forme. A noter, que j’ai manqué Ex:Re ; et MONO n’est pas passé en France. Ouin.)

TRNA, SAAR, et Show me your dinosaur @ Supersonic

Je n’avais pas prévu de pointer mes fesses au Superso le 10 avril, où j’ai retrouvé mes valeurs sûres côté Post-rock (coucou Juju, Eglantine, et Alain !), pour notamment TRNA, belle découverte de St Petersbourg. Une jolie claque, notamment sur ce Everywhere and Nowhere capté en 2018 à St Pet :

Des nanas qui envoient lors du festival Les femmes sen mêlent (LFSM) @ Trabendo

J’ai ENFIN vu Anna Calvi, tout de rouge vêtue, seule avec sa guitare, sur la scène du Trabendo, au poil. Seul hic : un festival qui se termine après 0H30 à Paris voit sa foule fondre comme neige au soleil, passée une certaine heure. Point positif : j’étais donc devant pour admirer Anna et son magique Jezebel en français s’il vous plait.

Mais j’ai surtout retrouvé Shannon Wright, et ohmy que ça fait du bien de ressentir du noise viscéral avec ce petit bout de femme sur scène… Shannon vit avec sa gratte, et autant Anna (qui jouera 20 minutes après elle) sera aussi fière de sa tenue, de son allure, tout en calcul, autant Shannon était entièrement à sa musique, sans idée de ce qu’elle renvoyait comme image. J’ai terriblement hâte de la retrouver au Trianon le 14 octobre prochain. Venez, c’est d’la bonne !

Le post metal de Brutus @ .FRM

Enfinnnn ! J’attendais de pied ferme le trio belge. Inconnu au bataillon il y a encore plusieurs mois pour moi, j’avais eu un énorme coup de cœur sur la captation de WAR, et donc j’ai été servie. Un public conquis et presque doux, à l’image de la batteuse chanteuse, qui pourtant se déchire les cordes vocales pendant le show… et on a mal pour elle. Mais j’en veux encore. Justice de Julia II a envoyé du pâté, aussi :

Rendez-vous @ la Gaïté Lyrique

Mais que ça a envoyé, public survolté, j’étais passablement saoule et avais envie (besoin ?) de me défouler ce vendredi soir là. J’ai été servie. Qu’est-ce que ce concert m’a fait du bien ! (jusqu’au retour dans le métro où un Mathieu sauvage comatait autant que moi sur un strapontin dans le métro, ahahahah – non nous n’étions initialement pas au même endroit). Allez hop un petit Sentimental Animal pour se réveiller le neurone :

Mois sage, à peu près donc. Les mois à venir seront plus denses, avec Archive, Doherty, Jean Jean, Lost in Kiev, et encore plus, rien qu’en mai !

[Review] Le magique Nils Frahm, le Trianon, 22 février 2019

Magique, oui, c’est le mot.

Voir Nils Frahm sur scène est un moment magique. Magique par la musique, certes, la qualité des morceaux exécutés par le pianiste. Magique par la scène, remplie de claviers et pianos et synthé en tout genre. Magique par le sourire de Nils, magique par les mots qu’il prononce, entre deux morceaux. Magique car un tel mélange de classique minimaliste avec électro pose l’esprit, en douceur.

J’ai eu a la chance d’avoir déjà assisté à des performances de Nils Frahm par deux fois l’année passée, au Yoyo de Palais de Tokyo, et surtout à la Philharmonie de Paris, dont l’acoustique fait pâlir tout artiste (qui en parlent quand ils arrivent sur scène, « Pendant les répétitions j’ai été bluffé, Paris, vous avez de la chance d’avoir une telle salle ! » dixit Zoë Keating en 1ère partie de Frahm, justement…)

Mais ce 22 février, au Trianon, c’était encore autre chose.

Arrivée 20 minutes avant le début du concert, j’arrive à me faufiler pour être tout devant, les bras sur la scène… et sous les enceintes. Je sais que selon le son, je ne vais pas rester à cet endroit bien longtemps.

Nils arrive à 20h tapantes, grand sourire, applaudissements chaleureux dès son apparition… C’est le premier soir annoncé (sur trois dates complètes depuis longtemps), les personnes présentes voulaient être là – pas d’invités, pas de découvreurs, juste des fans aguerris l’ayant déjà apprécié à maintes reprises. Ceci se ressentira tout le concert.

Quelques sourires timides, des remerciements à la salle qui lui a « préparé ce que je voulait à manger, merci le Trianon, je n’ai jamais rencontré un tel sens du service en concert », bienvenue à Paris Nils !

Puis démarre le show, avec The Whole Universe Wants to Be Touched, pour attaquer en presque douceur et poésie, et sous mes yeux. Je voyais parfaitement ses pieds, activer les soufflets de son piano. Son corps entier était en action, et autour de moi, effet direct : tout le monde s’est tu, en un instant, et a purement savouré.

Viens écouter …

Je ne ferai pas la liste des chansons entendues, d’une part parce que je ne suis pas setlist.fm, et d’autre part parce que je ne m’en souviens pas (héhé, normal, j’oublie !)… J’ai simplement les souvenirs de Sunson :

(vidéo live prise en Allemagne, qui montre l’ingéniosité du gusse !)

Et aussi Hammers, par qui j’ai découvert l’artiste :

Après deux morceaux, je me suis posée contre un des murs du Trianon (à gauche, as usual), car les basses étaient trop puissantes devant les enceintes. Et de là, j’ai vu l’effet que cette musique a sur les gens (vous savez, « les gens que je n’aime pas mais eux, ça va ») : tout le monde se tait, bouge en rythme à sa manière, de façon ordonnée mais discrète (juste un tapotement du pied) ou envoûtée (tout le corps saccadé), une véritable union, simple, efficace. Dans laquelle on souhaiterait que tout le monde entre, pour savourer, tout simplement.

J’aime Nils Frahm, et j’espère que vous l’aimerez vous aussi.

 

Ce qui a trainé dans mes oreilles en ce mois de février 2019

Mes coups de cœur essentiels du mois, avec des vidéo / sons pour que vous découvriez plus aisément ce qui m’a fait vibrer les tympans ce mois-ci.

Côté sorties : 3 albums sortent du lot à mon goût !

White Lies sort un FIVE qui renoue avec ce que j’avais apprécié chez ce groupe il y a quelques années déjà. Après un précédent album bien décevant (Friends, que j’avais totalement oublié, c’est dire), l’entrée en matière avec Time to Give me rassure et renoue avec le bon post-punk dont le groupe est capable. Plus de 7 minutes efficaces, comme j’adorerais en entendre plus souvent !

Yann Tiersen : le Breton sort encore une pépite (pitié les gens, oubliez la BO d’Amélie Poulain, il a fait tellement mieux !). Inspiré, doux et qui transporte, son dixième opus s’écoute aussi bien au réveil pour démarrer gentiment sa journée, qu’au coucher pour s’assurer de jolis rêves. Tempelhof débute sublimement ce All enregistré sur Ouessant :

Xiu Xiu : que dire…
Déjà ça se prononce « chouchou ».
Ensuite, c’est étrange à écouter, et je suis sûre que personne ici ne va aimer.
On peut vraiment qualifier ce groupe de « à la pointe du rock expérimental », tellement les sonorités produites sont improbables. Le son est dur, tempétueux, rien n’accroche au cerveau, et pourtant, il me parle, depuis des années déjà. (Jamais vu en concert, j’ai peur un peu de me confronter à cette expérience, et les Américains ne passent pas en France, ça résout le problème). Enjoy ce Girl with Basket of Fruit tiré de l’album homonyme :

Côté concerts : 13 groupes vus ce mois-ci, c’est satisfaisant dirons-nous !

J’ai été relativement déçue par Toy @ Petit Bain, trop lisse à mon goût, à qui il a manqué l’étincelle qui me fait plonger dans une humeur ou une ambiance, malgré une belle énergie dépensée sur scène. Yak @ La Maro m’a plu mais sans plus, trop gentil cette fois-ci comparé à la 1ère fois où ils avaient foutu le feu à la Maro.

En revanche, de belles surprises ou redites magiques…

Nils Frahm @ Trianon : il va avoir droit à un article dédié, more to come soon !

Bryan’s Magic Tears @ .FMR : première fois que je vois le groupe français sur scène, sur la douce recommandation d’Anne. Et j’ai bien fait de me pointer au .FMR pour découvrir le rock énergique garage pop de la quintette ! A revoir, très certainement !

Steel Panther @ Bataclan : mon Moi Goth Glam se réveille avec la bande de Californiens chevelus. Je suis toujours aussi fan des poses de Lexxi, et du solo guitare/batterie de Satchel ! Le Bataclan a vibré rock, c’était fort, les perruques étaient de sortie, les quelques reprises ont enchanté les fans, et le chanteur grimé en Ozzy Osbourne était hilarant ! DEATH TO ALL BUT METAAAAALLLLL

Et j’ai déjà évoqué le concert des terribles Blood Red Shoes au .FMR, pas de bis, mais vivement la Maro en novembre prochain !

2018 en concerts, Part. 3

Parce qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, il y a d’autres concerts qui ont marqué mon année… suite, et fin je crois là.

Jack White à l’Olympia, 4 juillet
Parce que sans être fan de tout le travail du monsieur, dans tous ses groupes, je trouve que le mec est un génie. C’est fluide, ça entraine la foule, le groupe qui l’entoure est doué, et c’est la seule fois de ma vie où je peux entonner le « popopopopopoooopoooo » que l’on entend dans les stades de foot  avec des gens qui savent ce qu’est le morceau, à la base, comme le fait justement remarquer notre Jojo national.

Garbage au Bataclan, 20 septembre
This is the noiiiise that keeps me awake,
My head explodes and my body aaaaaches
PUSH IT, MAKE THE BEATS GO HARDER

Peter Murphy au Bataclan, 14 novembre
Enfin voir Mr Murphy sur scène, ça vaut son pesant de cacahuètes, impressionnant de charisme, de regards de fou (et aussi, Pierrick m’a engueulée car je n’avais pas mis ce concert dans mon top…)

Steel Panther à l’Olympia, 28 janvier
Franche rigolade avec Marie et Keul, d’ailleurs on remet ça en février 2019

Bank Myna à l’Espace B, 28 avril
La seule fois que j’ai vu Maud sur scène cette année. Au top ! (Mais je suis complètement amoureuse de la chanteuse, donc je ne sais plus ce que mon avis vaut, là.)

Patrick Watson au Trianon, 7 décembre
Tellement de douceur, de beauté, je ne m’en remets toujours pas vraiment… Vivement l’album qui se fait désirer, vivement qu’ils reviennent sur scène #love

Bloc Party, le 16 octobre
Le revival 15 ans plus tard de Silent Alarm, 1ère partie du concert au top (cet album fait partie des plus « anciens » que je connais par cœur – du moins dans la langue de Shakespeare – pauvres voisins de moi – hein Thibaut ?!)

Toundra au Supersonic, 5 mai
Du bon post-rock des familles, enfin vu les Espagnols de Toundra, pour une version magique de Magreb.

Birth of Joy à la Maroquinerie, 4 avril
C’était, sans que je le sache, mon dernier concert de BoJ. Pogoooo. C’était bien. Adieu vous…

 

2018 en concerts, Part. 2

Interpol à la Salle Pleyel, 29 novembre
Son parfait, playlist qui me convenait (beaucoup d’Antics et de TOTBL), un Paulo en polo (faudra lui dire d’arrêter), et ma tête sur la photo finale de la foule prise par Sam, et parue sur son insta. Ma sœur conquise, encore. (Ce n’était que la 7ème fois que je les voyais, eux, d’ailleurs.)

Thom Yorke à l’Olympia, 12 juin
Du grand Yorke, électro à souhait, pour bouger nos popotins en rythme, et l’entendre lâcher un « fuck » lors du foirage de son dernier accord au clavier. Beau.

Indochine à l’Accor Hotel Arena, 17 février
Indo pour toujours, je crois bien. J’avais 18 ans à nouveau, et m’époumonais sur Paradize. Et on s’en fout si Sirkis chante faux et qu’il lit ses paroles sur un prompteur : les fans sont adorables, un vrai échange malgré Bercy.

Patrick Watson au Trianon, 7 décembre
Douceur, harmonie, poésie : j’adore ce mec, et en live c’est encore plus beau. A consommer sans modération, Lisa en attestera pour moi. Surtout qu’il n’avait aucune actu récente, et donc… c’était spontané, frais, 2 rappels avec une impro…. PFIOU.

It It Anita au Klub, 12 novembre
Le noise belge qui tabasse, je n’avais pas pogoté comme ça depuis mes 19 ans. Je suis sortie en sueur, et je pense qu’il n’y avait pas que la mienne sur ma peau.

Jean Jean au Supersonic, 14 juillet
C’était cool, parce que c’était aussi l’anniversaire d’Églantine, et donc y’avait pas mal de potes.

Nils Frahm à la Philharmonie, 30 juin
Magique, le son de cette salle, et Nils tout adorable à nous raconter sa vie, et à délirer sur un portable qui sonne en plein concert et à enchainer sur la même note que la tonalité. Épique.

APTBS au Petit Bain le 28 août
On a tous mérité une version trash allongée de I lived my life to stand in the shadow of your heart. En live uniquement. Avec cassage de guitares sur scène dès le début du show, sinon c’est pas drôle.

Idles au Trabendo le 20 avril / au Bataclan le 3 décembre
PARCE QUE CA TABASSE. Avec le sourire. Régénérant.

2018 en concerts, Part. 1

Tentative de récap’ de mes meilleurs concerts de l’année. Enfin, ce que j’en retiens, y’a pas vraiment d’ordre, je n’en suis pas capable.

The Cure au BST Hyde Park, 7 juillet
40 ans du groupe célébrés par un concert unique du groupe à Londres. J’y suis mourue.

The Soft Moon au Trabendo, 14 février
Parce que la force et la hargne et la détestation de soi du sieur Luis Vasquez me parlent, c’était clairement un de mes meilleurs concerts de l’année. Par je ne sais quelle magie, je n’avais jamais vu le groupe en live, et je n’ai maintenant qu’une hâte : remettre ça. Vite.
#BestSaintValentinJamais

NIN à l’Olympia, 25 juin
Parce que Trent, parce que March of the pigs, parce qu’on était devant avec la petite sœur et Maud et Alain, parce que le son était bon, parce que la bande à Reznor crée toujours une communion forte, parce que putain on a vu Dieu dans une (relativement) petite salle !

A Perfect Circle à l’Olympia, 26 juin
J’ai ENFIN vu Maynard sur scène, il était temps. 16 ans d’attente depuis la sortie du Thirteenth Step qui m’a marqué à jamais. J’étais en larme sur la moitié des chansons. Un grand moment.

Depeche Mode au Lollapalooza, 21 juillet
Non mais obligé qu’ils y soient ! Forte communion encore, des gamins qui chantaient tout à côté de nous, un Jojo bien bavard comme d’habitude.
Reach out and touch faith !

Nada Surf au Cabaret Sauvage, 5 février
Les 15 ans de Let Go, en 31 chansons (oui si on compte bien, on a eu plus que ce que contient l’album). Du bon Nada Surf qui donne le sourire.

Mogwai au Villette Sonique, Grande Halle de la Villette, 25 mai
La basse était jouée TRÈS FORT et ça ON AIME. Pourtant cette salle a un son crade, mais là tout devant c’était parfait. (Je vois encore Johan me dire, les paillettes dans les yeux, « putain cette baaaaaasse … !!! »)

Julien Baker à la Maroquinerie, 22 septembre
J’ai beaucoup pleuré. C’était beau.

2018 by A. – #13 Idles et Joy as an Act of Resistance.

Qui a retourné le bataclan début décembre ? IDLES.

Qui prône la joie comme acte de résistance ? IDLES.

Qui fait attention au staff sécu des concerts quand les rambardes menacent de céder, devant la scène ? IDLES.

Qui fait venir une nana en fauteuil sur scène ? IDLES.

Idles, c’est une boule d’énergie positive, un groupe de 5 gusses de Bristol mené par un Joe Talbot adorable. Le genre de mec qu’on aimerait tous avoir comme pote. J’ai l’impression que si tout le monde écoutait cet album et allait les voir sur scène, ça irait mieux. Un vrai défouloir positif, mais quel pied !

J’ai découvert le groupe sur scène, un ami (on va dire ça comme ça) m’avait chaudement recommandé le groupe dans nos petites salles. Mais déception : le .FMR tant convoité était complet depuis plusieurs semaines. (Oui j’allais suivre aveuglément une reco, encore une fois.) Sur galette, pas forcément ma came au premier abord. Mais le Trabendo suivant, j’y étais, et quelle envolée !

L’album n’était pas sorti à cette date, et déjà, on a vu naitre ce tube qu’est Danny Nedelko, sous nos yeux. Un hymne à l’acceptation de l’autre, un refrain accrocheur, un riff tapageur, une véritable BOMBE.

Fear leads to panic
Panic leads to pain
Pain leads to anger
Anger leads to hate

BOUM.