Juin en musique, du rock dans les oreilles mais pas que

En ce mois de pride, forcément, je démarre avec le doux Sufjan Stevens qui publie 2 inédits, et c’est beau ! Love yourself et With my whole heart, dispo sur vos plateformes préférées (ahah)

More de Blankenberge

Du shoegaze aux accents parfois post-rock-ien agité, entrainant, qui fait du bien au moral par ces chaudes journées d’été, la voix douce de Yana Guselnikova apportant sérénité aux riches compositions du groupe. Comme quoi, le rock côté russe propose du bon, St Petersbourg semble être un bastion à suivre côté post-punk post-rock et donc désormais shoegaze. A écouter si vous aimez MBV, Mogwai…

Lungbutter avec Honey

Lungbutter est un trio féminin de Montréal, qui propose un post-punk noisy rageux et ça fait bien ! Et évidemment, il nous est gentiment proposé par le label Constellations… Oui encore… ces dénicheurs de bon goût, je les suis aveuglément depuis des années et c’est toujours un plaisir ! A écouter si vous êtes toujours en manque de nouveautés côté Sonic Youth – vous penserez à Kim Gordon dès le début, la voix est proche, c’en est troublant.

Meursault et son Crow Hill

Totalement inconnu au bataillon que ce Meursault, qui cache en fait un collectif écossais, multi instrumentiste. Les compo sont riches et variées, mais l’ensemble est somme toute cohérent… Car les 12 morceaux que composent ce Crow Hill est en réalité 12 points de vue de 12 personnages liés fictivement à la ville où l’album a été enregistré… * magie *
J’y retrouve aussi bien de la magie à la Patrick Watson, de la douceur à la Moriarty, avec des apports électro que ne renieraient ni Thom Yorke, ni Son Lux. Et certains morceaux comme Beaten et The Unreliable Narrator, font vraiment penser à du bon The National. (Oui je balaie large, c’est RICHE, ai-je annoncé plus haut.) A découvrir d’urgence !

Et sinon j’ai à écouter, dans ma setlist Spotify 2019, plusieurs albums très bons, pas le temps de chroniquer encore :

  • Thom Yorke et ANIMA : popopowwww c’est de la bonne
  • Burial et son EP Claustro / State Forest
  • MOLLY et le très bon post-rockien All That Ever Could Have Been

Mes sorties rock & co. de mai !

Bon je suis encore trop irrégulière à la rédaction. Encore un changement de mission côté conseil, pour ceux que ça intéresse – et pour me justifier. Donc en retard, les (rares) albums qui m’ont marquée en mai, let’s go !

Lost in Kiev – Persona

Okay je triche, il est sorti fin avril, mais je ne l’avais pas écouté. C’est chose faite, et même mieux, je l’ai apprécié en live cet album ! Que de renouveau dans le son proposé par le groupe ! Plus d’arrangements électro qui pour une fois, sont au service du post-rock mâtiné de la formation. Au top ! A écouter ci-dessous avec le 1er titre homonyme de l’album :

Unwed Sailor – Heavy Age

Découverte du mois, avec le son planant des Américains de Unwed Sailor et leur drone ambiant post rockien. A écouter posé chez soi, ci-dessous Disintegrate (Et j’adore la pochette de l’album, aussi !)

Efrim Manuel Menuck & Kevin Doria – are SING SINCK, SING

Encore un projet du musicien pluri-groupe de Montreal, membre de Godspeed You! Black Emperor, et de Thee Silver Mt. Zion, enfin digne représentant du doux label Constellation (oui, encore eux.). C’est… étrange, il faut aimer le drone ambiant sans construction. Mais ça plane, alors j’adhère – mais pas tous les jours, c’est vrai.

Et en vrac :

Big Bend et son doux Radish, moins rock planant que les découvertes précédentes, plus accessible, avec de l’électro qui rappelle gentiment Sohn, ou un Nils Frahm qui lâcherait ses 19 claviers et prendrait parfois une gratte. Ca se tente bien.

Tim Hecker et Anoyo, my my, ça monte bien, mais il manque la petite étincelle qui fait que cet opus resterait dans son parcours. C’est décousu, tendre et triste, à ne pas écouter quand on a le moral dans les chaussettes, aussi.

Archive et son 25, pour les 25 ans de la formation. 8 inédits au compteur, et on aura toujours un immense plaisir à tout écouter de leur discographie riche et évolutive. Mention spéciale au duo avec les Band of Skulls pour un Remains of nothing un peu rappé. Excellent en live, en plus.
This could be heavenly now, or is it really a myth ?

Et Interpol, forcément, avec l’EP A Fine Mess, 5 titres construits l’année passée en tournée, dont le 1er single me va bien… ‘Cause you and me make a fine mess…

Mes sorties d’avril

Ce que je retiens de ce mois d’avril, c’est que j’ai cumulé de nombreux retards côté écoute. J’ai sûrement manqué des découvertes. Tant pis. (S’il manque des indispensables selon vous, RDV en commentaires !)

Les Psychotic Monks avec Private Meaning First

Gros coup de cœur, aussi bien en galette que live. Double claque que je n’ai pas vu venir. Le groupe est bien parti pour figurer dans mon TOP5 2019 final.

Je n’avais pour ainsi dire, jamais entendu parler du quatuor parisien, avant un preview posté sur Twitter, il me semble, il y a de ça quelques mois. Un morceau, brut de décoffrage, Confusions. Qui m’aurait dit que le reste de l’album allait autant me retourner les tripes ?

L’album s’écoute de A à Z, et nous fait entrer peu à peu dans une torpeur qui rappelle la colère mais n’en est pas. Il y a de la peur, du doute, de la frustration aussi, de manière viscérale, dans ce que propose la formation.

Puis a eu lieu ce concert, à la Maroquinerie, le 11 avril. Un moment dans les règles de l’art. Les mecs ont donné un bout de leur âme sur scène, ce soir-là. Beaucoup d’émotions après que la dernière note a retenti, j’ai cru voir des larmes, des sanglots, dans la voix qui nous a remerciés d’être là pour eux, que notre ferveur valait le monde à leurs yeux. Le batteur était absent quand je l’ai serré dans mes bras, 10 minutes après le show. Perdu. Heureux. En transe.

Écoutez ça rapidement, allez les voir sur scène, c’est beau. Je vous propose cette vidéo de KEXP (NB : si vous ne savez pas quoi écouter, allez sur la chaine Youtube de KEXP) : MIAM

Better Oblivion Community Center et son EP de 2 titres

Oui parfois 2 titres suffisent, pour retrouver le doux duo de Phoebe Bridgers et Christian Lee Hutson avec leurs guitares. Le 2è titre envoie doucement, et me rappelle parfois que j’aime la folk, si si ! Ci-dessous le doux Sleepwalkin’ :

Sunn o))) ravive le drone avec Life Metal

OK le drone, on adore ou on déteste. Style à part. Après, pas vraiment de surprise avec ce dernier opus des Américains. Ça s’écoute, si on valide le style. (Baissez le son, enfin, surtout les basses) :

A part ces nouveaux EP/LP, pas pris le temps d’écouter le nouvel album de notre enfant chéri du rock, Pete Doherty & the Puta Madres. Ni celui de la Fat White Family et son Serfs Up! Ni celui des « copains-de-loin » de Lost in Kiev. Il faut que j’y remédie.

Coups de cœur de mars 2019, avec ANOHNI, les Black Keys, Brutus, Low Life…

ÉNORME coup de cœur pour ANOHNI et son nouveau single KARMA, encore une fois je me dis que ce n’est pas possible que sa voix me transporte autant, surtout depuis son dernier album – même si Anthony and the Johnsons me retournai(en)t déjà un peu le bide il y a quelques années. « And just let me go… » Pour la douceur, ça se passe donc ici :

Low Life – Downer Edn
Du bon post-punk somme toute classique, mais efficace, qui fera penser à Preoccupations, pour la basse bien sombre ; voire même Moaning que j’affectionne particulièrement. Le groupe australien envoie, c’est faussement calibré, et donc, c’est ma came : l’extrait Rave Slave tabasse. Bien hâte qu’ils fassent une tournée en Europe.

Brutus – NEST
Le retour du groupe de post-metal, avec le magique WAR qui tabasse en 1er single. Rendez-vous avec la bande belge fin avril au .FMR, j’ai hâte.
Oui je sais je n’écoute pas vraiment de métal mais là, my my, écoutez ça !

Le nouveau single des Black Keys est très efficace, entrainant, après 5 ans de silence total du groupe américain. Ce LO/HI présuppose du bon pour la galette à venir !

Côté concerts : peu de concerts vus en ce mars, car comme une idiote je n’avais pas pris de place pour les White Lies ( dont le précédent album m’avait déçue) et je n’ai pas pu en récupérer, la tristesse. Sinon j’ai pu voir Namdose, le side project entre Ropoporose et BRNS, et c’était doux à la Maro. Et HEALTH vu enfin au Badaboum : leur set de moins de 50 minutes m’a un peu laissé sur ma faim. Et le show de TOY au Petit Bain a été trop fade pour moi. Ce n’était pas désagréable, loin de là, les mecs ont vraiment envoyé sur scène, mais le set était trop calibré, et donc trop lisse, à mon goût.
Sinon j’ai assisté à la réouverture de l’Espace B, et c’est une bonne nouvelle pour la culture à Paris !

Ce qui a trainé dans mes oreilles en ce mois de février 2019

Mes coups de cœur essentiels du mois, avec des vidéo / sons pour que vous découvriez plus aisément ce qui m’a fait vibrer les tympans ce mois-ci.

Côté sorties : 3 albums sortent du lot à mon goût !

White Lies sort un FIVE qui renoue avec ce que j’avais apprécié chez ce groupe il y a quelques années déjà. Après un précédent album bien décevant (Friends, que j’avais totalement oublié, c’est dire), l’entrée en matière avec Time to Give me rassure et renoue avec le bon post-punk dont le groupe est capable. Plus de 7 minutes efficaces, comme j’adorerais en entendre plus souvent !

Yann Tiersen : le Breton sort encore une pépite (pitié les gens, oubliez la BO d’Amélie Poulain, il a fait tellement mieux !). Inspiré, doux et qui transporte, son dixième opus s’écoute aussi bien au réveil pour démarrer gentiment sa journée, qu’au coucher pour s’assurer de jolis rêves. Tempelhof débute sublimement ce All enregistré sur Ouessant :

Xiu Xiu : que dire…
Déjà ça se prononce « chouchou ».
Ensuite, c’est étrange à écouter, et je suis sûre que personne ici ne va aimer.
On peut vraiment qualifier ce groupe de « à la pointe du rock expérimental », tellement les sonorités produites sont improbables. Le son est dur, tempétueux, rien n’accroche au cerveau, et pourtant, il me parle, depuis des années déjà. (Jamais vu en concert, j’ai peur un peu de me confronter à cette expérience, et les Américains ne passent pas en France, ça résout le problème). Enjoy ce Girl with Basket of Fruit tiré de l’album homonyme :

Côté concerts : 13 groupes vus ce mois-ci, c’est satisfaisant dirons-nous !

J’ai été relativement déçue par Toy @ Petit Bain, trop lisse à mon goût, à qui il a manqué l’étincelle qui me fait plonger dans une humeur ou une ambiance, malgré une belle énergie dépensée sur scène. Yak @ La Maro m’a plu mais sans plus, trop gentil cette fois-ci comparé à la 1ère fois où ils avaient foutu le feu à la Maro.

En revanche, de belles surprises ou redites magiques…

Nils Frahm @ Trianon : il va avoir droit à un article dédié, more to come soon !

Bryan’s Magic Tears @ .FMR : première fois que je vois le groupe français sur scène, sur la douce recommandation d’Anne. Et j’ai bien fait de me pointer au .FMR pour découvrir le rock énergique garage pop de la quintette ! A revoir, très certainement !

Steel Panther @ Bataclan : mon Moi Goth Glam se réveille avec la bande de Californiens chevelus. Je suis toujours aussi fan des poses de Lexxi, et du solo guitare/batterie de Satchel ! Le Bataclan a vibré rock, c’était fort, les perruques étaient de sortie, les quelques reprises ont enchanté les fans, et le chanteur grimé en Ozzy Osbourne était hilarant ! DEATH TO ALL BUT METAAAAALLLLL

Et j’ai déjà évoqué le concert des terribles Blood Red Shoes au .FMR, pas de bis, mais vivement la Maro en novembre prochain !

Du bon son en ce début 2019 (Health, Blood Red Shoes, Mono…)

Un début d’année assez poussif, qui m’a fait complètement abandonner l’écriture. Enfin, j’écris toujours, mais à l’abri de vos yeux. Ici, le style et le contenu n’ont rien à voir, et je dois davantage poser mes mots. Mais je reviens, il faut que je trouve mon rythme concernant la régularité *

Que retenir de janvier côté musique ?
• Peu de concerts. Même aucun pour moi. C’est assez rare pour être noté !
• Côté album, j’ai surtout enchainé les sorties de fin 2018 (Ex:Re pour la magie de sa folk de rupture ; Rendez-vous et son postpunk déchainé ; Bryan’s Magic Tears pour la même raison)

Toutefois, quelques sorties 2019 m’ont marquée, sur ces 7 premières semaines :

Mono – Nowhere Now Here
Le retour de nos post-rockers japonais préférés. L’album est meilleur que le précédent à mon sens, il s’écoute « à la fresh », l’entrée en matière avec « God Bless » donne le ton, on va être transporté loin encore avec eux. Seul défaut : leur tournée ne passe pas en France.

Blood Red Shoes – Get Tragic
Mon duo anglais préféré revient, et c’est bon… même si cet opus sonne la fin du duo. Et oui, désormais une bassiste et un claviériste ont rejoint le groupe. Et ils apportent un peu à la densité du groupe sans entacher la musique que le duo nous propose depuis 15 ans (oh my, ça date). De la bonne énergie donc, des refrains entêtants, du bon rythme avec les fûts de Steven Ansell, la voix de Laura-Mary Carter au top… Et ils tabassent toujours en live. Leur date au .FMR vendredi 8 février était fou, setlist au top, vivement le 12 novembre prochain à la Maro !

Toy – Happy in the Hollow
Ils sont mignons eux, je n’attendais pas grand-chose de ce second album et finalement, bonne surprise, ça s’écoute tranquillement, ça entraine, c’est tout bon. Succès confirmé !

Health – Vol.4 :: SLAVES OF FEAR
Le retour du bon rock indé expérimental, qui tente encore des sonorités planantes sur du noise bien appuyé. La morosité des paroles, la voix du chanteur, appuient le malaise. Âmes sensibles, s’abstenir. Mais pour moi, c’est efficace.

A écouter aussi au coin du feu :

• Le nouveau YAK, « Pursuit Of Momentary Happiness« , qui devrait envoyer le bois en live encore
Interpol qui sort un single hors album, le plutôt bon « Fine Mess »
Brutus qui sort un « War » qui ne présage que du bon pour Nest, l’album prévu fin mars

* 3615 ma vie : de nouveaux clients au boulot, davantage de responsabilités dans mon cabinet de conseil, un chat à nourrir, beaucoup de temps dans les transports en commun, et un abonnement NetFlix… Il faut vraiment que je trouve un rythme de publication qui me convient, et à vous aussi 😉

2018 by A. – #14 le bazar que je n’ai pas chroniqué

Il manque quelques coups de cœur 2018 dans mes précédents articles… A écouter donc aussi, chez vous, tard le soir, tôt le matin, I don’t really care :

Côté post-punk / shoegaze / indus :

  • Pinned de APTBS, où la voix de la batteuse est trop présente mais en live ça envoie donc on valide.
  • Tattooed Smiles des Black Box Revelation, nos Belges qui reviennent bien, Damned Body envoie du fat comme il faut.
  • Superior State, des français de Rendez-vous.
  • Bad Witch de NIN. Shit Mirror est énorme.
  • Only Now Forever, des KVB, le duo britannique est attachant.

Côté post-rock :

  • re:member, de Olafur Arnalds.
  • Epitaph de God Is An Astronaut. Le démarrage de l’album est exceptionnel.
  • All Melody de Nils Frahm.
  • Pissing Stars de Efrim Manuel Menuck. Le label Constellations, de toute façon… (cœur sur vous).

Côté folk / pop / mélodies apaisées et apaisantes :

  • 7 de Beach House. On aime entendre chanter Victoria Legrand en français dans L’Inconnue.
  • Ex:Re, pour un album homonyme. Elena Tonra, la frontwoman des excellents Daughter, démarre en solo et c’est beau.
  • Le single Broken de Patrick Watson est de bonne augure pour l’album qui se fait attendre….

Inclassable :

  • Double Negative, par Low. Miam, du bon post-punk doux et rocailleux, un retour en force surprenant.
  • Virtue, des Voidz. Bon je suis fan de la voix de Julian Casablancas donc ça ne compte pas mais si (même si très différent du 1er album).

2018 by A. – #13 Idles et Joy as an Act of Resistance.

Qui a retourné le bataclan début décembre ? IDLES.

Qui prône la joie comme acte de résistance ? IDLES.

Qui fait attention au staff sécu des concerts quand les rambardes menacent de céder, devant la scène ? IDLES.

Qui fait venir une nana en fauteuil sur scène ? IDLES.

Idles, c’est une boule d’énergie positive, un groupe de 5 gusses de Bristol mené par un Joe Talbot adorable. Le genre de mec qu’on aimerait tous avoir comme pote. J’ai l’impression que si tout le monde écoutait cet album et allait les voir sur scène, ça irait mieux. Un vrai défouloir positif, mais quel pied !

J’ai découvert le groupe sur scène, un ami (on va dire ça comme ça) m’avait chaudement recommandé le groupe dans nos petites salles. Mais déception : le .FMR tant convoité était complet depuis plusieurs semaines. (Oui j’allais suivre aveuglément une reco, encore une fois.) Sur galette, pas forcément ma came au premier abord. Mais le Trabendo suivant, j’y étais, et quelle envolée !

L’album n’était pas sorti à cette date, et déjà, on a vu naitre ce tube qu’est Danny Nedelko, sous nos yeux. Un hymne à l’acceptation de l’autre, un refrain accrocheur, un riff tapageur, une véritable BOMBE.

Fear leads to panic
Panic leads to pain
Pain leads to anger
Anger leads to hate

BOUM.

2018 by A. – #12 Moaning et son album homonyme

(Oui, « homonyme » et pas « éponyme » encore – je sais j’insiste)

Ouiiii du post-punk encore ! From California baby, pour changer.

Moaning me donne l’impression d’une retenue introvertie permanente, d’une addiction au silence et au calme et à la drogue, d’un démon caché en son cœur, que pour rien au monde on ne dévoilerait.

Là normalement, vous me dites « Mais QU’EST-CE qu’une EXTRAVERTIE comme TOI leur TROUVE, ALORS?! », hé bien, je crois savoir. Mon petit démon aime y trouver un écho intériorisé, pour mieux assumer le fait que chez moi « tout sort ». Je parle trop de moi (toujours), mes sensations il suffit de me suivre 15 minutes pour les connaitre, et dans notre monde, il faudrait que je garde tout en moi.

Moaning me donne l’impression quand on est introverti, hé bien ça devrait se passer comme ceci.

Le trio californien résonne donc avec mon moi, enfin mon ça, d’ailleurs. Rien de pop, rien qui reste en tête comme ce que l’on connait davantage du post-punk et des héritiers habituels de Joy Division, mais une constance dans le sombre, qui montre et rugit, mais ne va pas trop dehors non plus, on est bien caché, parait-il.

Prometteur donc, un bon 1er album, une scène gérée (vu deux fois, miam) : je vais les suivre de près !

 

2018 by A. – #11 Preoccupations et New Material

Adieu Viet Cong, on confirme Preoccupations avec ce New Material pas forcément surprenant, mais aux belles mélodies pas si cachées mais pas complètement assumées dans ce post-punk grave.

Typiquement, c’est le son que j’aime – pour ceux du fond qui n’auraient pas suivi. Là, on écoute un album « qui gère », mais j’aimerais qu’ils assument leur passion pour les mélodies. Il y a du bon riff dans 3 morceaux, sur 8, allez plus loin les mecs !

Disarray reste mon coup de cœur de cet album. La chanson qui reste, le post-punk sur lequel on aimerait balancer son corps dans des salles sombres, avec cette mélodie presque cristalline qui nous donnerait presque espoir. Non je déconne. Ça reste dark, oh so dark. Mais je reste persuadée que ce son provoque l’osmose groupée dans une ambiance tamisée de cave parisienne.

Faudrait que je fasse ça chez moi, tiens. « Venez, soirée « on se balance sur Disarray » ce soir, ça va être parfait ».

Oui j’y crois.

It’s easy to see why everything you’ve ever been told is a lie

Et je valide totalement le clip.